Née en 1960, vivant dans la région Lyonnaise :
La nature, dans laquelle j’ai vécu toute mon enfance, a forgé ma sensibilité créative.
La nature, école majestueuse pour éveiller mes 5 sens, m’apprend toujours les formes, le rythme, les variations, la délicatesse, la puissance, l’harmonie la sérénité.
J’ai enseigné le sport santé pour comprendre puis transmettre la possibilité d’obtenir une fluidité du mouvement, d’évoluer au fil du temps en connaissance de ses limites.
Depuis toujours, dessiner, peindre, semble être une respiration, une expression familiale.
Véritable rencontre avec la peinture Chan
Début de l’année 2000, subjuguée devant une œuvre de Xu Wei, le choix d’utiliser uniquement l’encre et le pinceau m’interpelle.
Le chemin commençait.
Le modèle vivant durant dix ans, base de l’observation guide mon regard, comme jouer ses gammes en musique
Après avoir jonglé avec toutes les techniques colorées, huile, acrylique, aquarelle crayon pastel jusqu’au fusain, assoiffée de découvrir, je recherche mon réel univers
Pratiquant le modèle vivant, Alain Bonnefoit m’initia au Sumi-é par le trait expressif. La recherche n’est pas tant l’esthétique que le vrai !
Approfondir mes connaissances dans cet art à l'Institut de peinture Chan et Sumi-é ROBERT FAURE me permet de découvrir sa philosophie , ses techniques ancestrales.
Depuis toutes ces années, pratiquer cet art du Sumi-é, paradoxe d’une rigueur de l’apprentissage ancestrale et d’une modernité éternelle, me guide progressivement vers la liberté du geste.
Il représente l’équilibre entre le figuratif et l’abstrait au moyen des quatre trésors : le papier, l’encre, la pierre à encre et les pinceaux.
Les traits, les formes sans retouche, dans un souffle naissent de la dextérité du pinceau sans monotonie en laissant une place importante à l’invisible, au vide si bavard.
L’inachevé, le monde de la suggestion, n’est pas à craindre.
Au contraire il donne un rôle d’interprétation au spectateur : S’immerger dans l’œuvre, rêver, ressentir une vibration, un instant de vie.
En parallèle, grâce à Li Ying ma professeure, la calligraphie chinoise m’apporta la rigueur de la tenue du pinceau, la subtilité du sens des idéogrammes et le microcosme de la composition.
D’un mouvement rythmé, avant la fin de chaque trait, le suivant est abordé de façon fluide sans discontinuité. L’harmonie entre eux compose le Kandji.
J’ai poursuivi avec la calligraphie japonaise à l’ELJ.
Depuis 2023, je me lance en calligraphie cursive avec Christophe Desmur pour pratiquer la danse du pinceau !
Alors, le désir de transmettre, enseigner devient une évidence
Je m’engage dans une formation approfondie afin d’être à la hauteur.
Ma candidature est alors retenue à l’académie internationale de peinture Chan et Sumi-é en 2016.
Durant quatre années, avec une formation diplômante comprenant, la culture, l’histoire, la technique et la philosophie, une soutenance de mémoire ainsi que deux voyages d’étude, Chine et Japon j’obtiens mon diplôme d’enseignante.